Une infrastructure au service de la formation hybride.

À quoi bon et pour quoi faire ?

La finalité est de créer des communautés locales autour des formations Class’Code :

  • afin de consolider la formation en ligne (tenir sur la durée, compléter, etc.)
  • accompagner et s’entraider au delà de la formation

Le maillage, qui inclut une cartographie, est là pour répondre à cette finalité.

Il ne s’agit pas de construire un réseau ou une sur-couche organisationnelle mais de se mettre au service des entités des réseaux existants au sein des structures (éducation nationale, associations d’éducation populaire) pour leur proposer de profiter des ressources, de se mettre en marche et de s’entraider :

  • une méthode interopérable avec les structures existantes
  • où on met à disposition des outils et des ressources pour aider

On veut aussi faire société sur le territoire, faire travailler les acteurs ensemble sur ces sujets, créer des tiers-lieux temporaires :

« y a des gens formidables près de chez moi qui font des trucs super, alors moi aussi »

Le point levier est l’acceptabilité de notre démarche : en quoi les partenaires ont-ils intérêt à profiter de notre offre ?

Le défi est de réaliser ces formations sans déployer de formateurs (ce serait hors de prix) en profitant du fait que les apprenants sont eux-mêmes des professionnels de l’éducation, donc peuvent travailler en pédagogie participative (des formations présentielles classiques avec formateur sont évidemment possibles avec les ressources offertes, mais elles sont extérieures à ce fonctionnement).

Quel est l’intérêt d’une formation hybride avec des temps de rencontre ?

Voir la documentation participant.

Comment s’organise ce développement au niveau du projet Class’Code ?

Il est lié aux tâches suivantes :

  • Sous-projet 1 : développement et réalisation d’une formation hybride
    • 1.1 Tâche “collecte” : rassemblement et adaptation des ressources existantes
    • 1.3 Tâche “plateforme” : réalisation d’interfaces logicielles pour la formation hybride
    • 1.4 Tâche “réalisation” : animation, suivi et évaluation de la formation
  • Sous-projet 2 : diffusion, maillage du territoire et partage de bonnes pratiques
    • 2.1 Tâche “cartographie” : prise de contact et mise en place du maillage de territoire
    • 2.2 Tâche “recrutement” : mise en place des correspondants locaux et recrutement pour les formations
    • 2.3 Tâche “animation” : déploiement d’un kit d’animation et d’intercommunication
    • 2.4 Tâche “accompagnement” : bureau d’accueil en ligne pour accompagner les éco-systèmes locaux
    • 2.5 Tâche « partage  » : remontée des expériences, organisation du partage de bonnes pratiques

Comment se déploie cette méthode au niveau des structures ?

Les structures ont, en fonction de leur fonctionnement :

  • des relais (prescripteurs) nationaux et territoriaux à assister
    • il faut leur fournir de quoi
      • se construire une vision de la formation
      • disposer des outils concrets pour recruter et accompagner
  • elles peuvent facilement adapter leur calendrier (ex: projet sur l’année pour les PEPs)

Les structures partenaires (Canopé, LaMap, PEPs, PtisDébs, etc.) affirment leur volonté de :

  • travailler en mode pluri-acteurs et inter-structures
  • rassembler les apprenants sans contrainte hiérarchique

On parle de se comporter en tiers-lieux pour ramener de la diversité et créer des groupes ouverts.

Comment résumer le rôle du coordinateur par rapport à un organisateur ?

Coordinateur ? Sur chaque territoire ou au sein d’une structure, le coordinateur a un double rôle d’animation et d’organisation :

  • Développe et maintient les partenariats régionaux
  • Est au contact des structures qui opèrent les formations hybrides
  • Est au contact des structures avec des professionnels de l’informatique
  • Met en place des opérations de recrutement des apprenants
  • Suit les formations à distance : il conseille et oriente

(il est financé spécifiquement pour cette tâche par Class’Code ou ses extensions)

Organisateur ? Sur chaque temps de rencontre il y a ponctuellement un organisateur :

  • Aide à la formation du groupe
  • Organise la logistique : inscriptions, lieu, matériel
  • Aide avec le coordinateur à trouver un professionnel de l’informatique
  • Fait remonter les fiches pratiques crées par le groupe

Il est identifié au sein de la structure organisatrice (contamination), sinon parmi les apprenants (cooptation).

Le mécanisme de cooptation est principalement pour les groupes isolés. Les personnes intéressées s’inscrivent sur le site puis sont regroupées géographiquement et on leur fournit un kit et un accompagnement en ligne pour les rassemblements.

→ organisateur spontané recruté parmi les apprenants

Le mécanisme de contamination est principalement pour des structures. Un organisateur sait organiser un rassemblement et sait partager ce niveau de compétence avec d’autres futurs organisateurs.

→ organisateur lié à la structure

Peut-on quantifier ce maillage de territoire ?

Avec 13 régions, une 100taine de lieux par région qui accueillent 2 groupes de 25 personnes/an x 2 sessions sur 4 ans, avec un coordinateur par région qui s’appuie sur une 10zaines de coordinateurs locaux, on formera plus de 300 000 personnes sur 4 ans.

Quel est le rôle général de l’outil en ligne ?

Il permet d’organiser facilement les temps de rencontre et les attester, de trouver et gérer des ressources pour aller plus loin, de rester en contact au niveau d’un éco-système pour être accompagné et partager les bonnes pratiques.

L’utilisation des outils numériques est un véritable enjeu ici, avec un double aspect :

  • réflexif (on forme au et par le numérique et ça doit être accessible)
  • performatif (on utilise la logistique comme travaux pratiques)