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2016, 11 Novembre . Bonne feuille . réalité augmentée . éducationMonde physique + monde numérique = un atout pour l’ éducation
Explorer de nouvelles méthodes d’interaction « non-conventionnelles » basées sur une hybridation du monde physique et du monde numérique est un des axes de recherche de l’équipe Potioc (Inria).
Les membres de cette équipe s’intéressent en particulier au domaine de l’éducation pour lequel ce type d’approches a un très grand potentiel. Ils s’appuient notamment sur la 3D, la réalité augmentée et des interfaces tangibles pour favoriser une interaction qui soit riche et engageante, et qui favorise une interaction sociale autour de l’objet d’apprentissage. Une approche pluridisciplinaire.
Zoom sur 4 des applications de l’équipe.
Teegi dévoile notre activité cérébrale !
Teegi est une interface EEG (ÉlectroEncéphaloGraphique) tangible. Teegi utilise comme support physique une marionnette sur laquelle l’activité de votre cerveau est affichée en temps réel. Avec Teegi, l’objectif principal est de donner aux utilisateurs débutants des outils et des visualisations auxquels seuls les experts ont accès habituellement.
« Serrez la pince de Teegi » : vidéo réalisée lors de la Fête des Sciences 2016 (© inria)
En savoir plus sur Teegi.
Les expérimentations en optique sont essentielles pour l’apprentissage et la compréhension de phénomènes physiques. Or ces expérimentations nécessitent généralement beaucoup de temps à la fois pour leur construction que dans leur entretien, elles sont potentiellement dangereuses notamment lors de l’utilisation de sources laser, et elles sont généralement coûteuses.
Le but est de simuler de telles expérimentations en utilisant des systèmes hybrides qui exploitent à la fois la réalité augmentée spatiale et l’interaction tangible. En particulier, en se concentrant sur l’une des expériences optiques les plus populaires : l’interféromètre de Michelson. L’objectif est double. Tout d’abord, s’ assurer que les étudiants vont apprendre avec le simulateur les mêmes concepts et compétences qu’ils apprennent aujourd’hui avec les méthodes traditionnelles. D’autre part, les chercheurs font l’hypothèse que ce système ouvre de nouvelles opportunités pour enseigner l’optique d’une manière qui n’a pas été possible jusqu’ici, en manipulant des concepts au-delà des limites de phénomènes physiques observables.
En savoir plus sur HOBIT et le zoom consacré à ce projet par SoNews, le magazine interne du CR Inria Bordeaux – Sud-Ouest.