Intervention

Une minute avec … Guillaume Sylvand

 Guillaume Sylvand est ingénieur de recherche chez Airbus Central R&T au sein de l’équipe-projet Concace, commune à Inria, Airbus et le Cerfacs. Ses travaux de recherche se concentrent sur l’utilisation de méthodes numériques avancées afin de répondre à des problématiques industrielles. Rencontre avec ce scientifique et explication de son parcours.

Bonjour Guillaume. Est-ce que tu te souviens ce que tu voulais faire comme travail quand tu étais petite ?

« Je n’ai jamais eu d’idée précise de ce que je voulais faire quand j’étais petit. Par contre, je me souviens que dès que j’ai commencé à avoir des bonnes notes dans les matières scientifiques, on m’a parlé du métier ‘’d’ingénieur’’. Alors j’ai voulu être ingénieur, mais sans savoir ce que c’était réellement. »

Quel a été ton parcours ?

« J’habitais dans une petite ville de province, dans laquelle on ne parlait pas vraiment de ce qu’étaient les écoles d’ingénieurs, ni de comment on y rentrait. On m’a poussé à faire une classe préparatoire après le bac, alors j’ai suivi cette voie. J’ai donc fait une école préparatoire à Marseille, mais sans savoir pour autant ce qu’était vraiment une école d’ingénieurs. Et au final, cela me paraissait prestigieux et presque inaccessible. J’ai persévéré et après ma classe préparatoire, je suis entrée à l’École Polytechnique, qui est une école d’ingénieurs plutôt généraliste, où on touche un peu à tout. Après avoir fait Polytechnique, j’ai continué mes études et j’ai fait l’École Nationale des Ponts et Chaussées, sans vraiment encore me poser la question de ce que je voulais faire après ça. »

Qu’est-ce que tu as fait du coup ? 

« J’ai eu l’occasion de réaliser un stage de césure pendant 1 an dans le domaine de l’aérospatial et c’est là que j’ai vraiment découvert ce que je voulais faire : des mathématiques appliquées à l’industrie. J’ai continué dans cette voie en faisant une thèse chez Inria à Sophia-Antipolis, et là que je me suis vraiment spécialisé dans ce que je fais aujourd’hui. »

Qu’est-ce que tu as fait après ta thèse ? 

« Après ma thèse, que j’ai fait en collaboration avec un industriel, j’ai été travailler chez Airbus. Et actuellement, je fais donc partie de l’équipe-projet CONCACE commune entre Inria, Airbus et le Cerfacs ; mais mon employeur reste toujours Airbus. »

Concrètement, est-ce que tu pourrais nous expliquer sur quoi tu travailles ?

« Je travaille à la conception d’outils (des logiciels) utilisant des méthodes numériques avancées, qui servent notamment dans les bureaux d’étude d’Airbus pour concevoir différents produits (avions, hélicoptères, satellites…). Moi en particulier, je m’intéresse aux problématiques de propagation du bruit, pour des problèmes de certification d’avions mais également de confort passager. »

Si tu pouvais revenir dans le passé, quel serait le conseil que tu donnerais à ton jeune toi ?

« Je pense que je lui dirai de ne pas hésiter à viser haut. Je n’envisageais pas du tout le parcours que j’ai eu, et pourtant, j’ai réussi. »

Propos recueillis par Suzane Fleury, Chargée de médiation au Centre Inria de l’université de Bordeaux.

Retrouvez les vidéos précédentes : 

• Une minute avec Christèle Etchegaray, Chargée de recherche au sein de l’équipe-projet Monc
• Une minute avec Andony Arrieula, Post-doctorant au sein de l’équipe-projet Carmen
• Une minute avec Mathilde Saleur, Chargée d’accompagnement de partenariats startups
• Une minute avec Myriam Revers, Chargée de budget
• Une minute avec Vincent Padois, Directeur de recherche au sein de l’équipe-projet Auctus
• Une minute avec Sabrina Duthil, Assistante d’équipes de recherche
• Une minute avec Ludovic Courtès, Ingénieur de recherche au sein du service expérimentation et développement
• Une minute avec Clément Foyer, Post-doctorant au sein de l’équipe-projet Tadaam
• Une minute avec Emmanuelle Saillard, Chargée de recherche au de l’équipe-projet Storm

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