Intervention

Une minute avec … Myriam Revers

Myriam Revers est chargée de budget au sein du centre Inria de l’université de Bordeaux. Son travail consiste à aider les équipes scientifiques et les services du centre à consolider leurs besoins en termes de budget et à les exécuter. Rencontre avec cette ingénieure d’appuis à la recherche et explication de son parcours.

Bonjour Myriam. Est-ce que tu te souviens ce que tu voulais faire comme travail quand tu étais petite ?

« Je me souviens que mes envies ont beaucoup évoluées au fil du temps ! Du plus loin que je puisse me souvenir, je voulais être puéricultrice. Ensuite, j’ai souhaité devenir assistante sociale puis psychologue pour les enfants. »

Avec tous ses rebondissements, quel a été ton parcours ?

« Adolescente, je n’aimais pas vraiment l’école, je ne travaillais pas très bien. Je voulais faire du sanitaire et social, mais on m’a expliqué qu’il n’y avait pas trop de débouché, donc je me suis un peu laissé guidé par mes conseillers d’orientation. Après avoir redoublé plusieurs fois et je suis partie en BEP pour faire un baccalauréat de comptabilité. Et j’ai bien aimé la relation que j’avais désormais avec mes enseignants, c’était très différent de ce que j’avais vu avant. C’est à ce moment-là que j’ai vraiment commencé à travailler. »

Tu as commencé en tant qu’agent comptable, maintenant tu es chargée de budget : comment cette évolution s’est-elle faite ?

« Quand j’ai commencé à travailler chez Inria, j’étais localisée à Rocquencourt. J’ai passé 12 ans à travailler en comptabilité, puis j’ai eu envie de changer : de région et de métier. J’ai donc repris des études avec des cours du soir en économie et gestion, puis j’ai demandé une mutation dans la région bordelaise. Je suis devenue gestionnaire dépenses-mission du centre Inria de l’université de Bordeaux puis ensuite chargée de budget. »

Que t’apporte le fait de travailler dans le monde de la recherche ?

« Le monde de la recherche est relativement « cool » si je peux dire ! On rencontre des gens plus intéressants les uns que les autres et on apprend des choses tous les jours ! Ce qui me manque un peu tout de même, c’est du concret ! Heureusement, il en existe pour certains domaines de recherche qui ont des applications très concrètes.»

Concrètement, est-ce que tu pourrais nous expliquer quel est ton métier ?

« Concrètement, je récolte tous les besoins en termes de budget auprès des équipes scientifiques et des services d’appuis à la recherche. Une fois que le budget est accepté, je fais en sorte qu’il soit exécuté au plus près de la réalité. »

Si tu pouvais revenir dans le passé, quel serait le conseil que tu donnerais à ta jeune toi ?

« Je lui dirais de bien travailler à l’école pour avoir plus de chance de faire ce qu’elle veut. »

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