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Tranche de formation toi-même ! (chapitre 16 : bouteilles et océanographie)

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Chapitre 16 Slide 0

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Nous y voilà ! Moi qui ai toujours été une quiche en maths, me voilà en train de parler de simulation numérique (un des trucs où il y a le plus de maths). Et le côté magique de la médiation c’est que je le fais sans crainte. Tout simplement parce que j’ai vu Antoine Rousseau parler de ces contenus et que c’était tellement clair que j’ai eu confiance et envie de reprendre ces contenus. J’ai donc filtré ce que je n’arrive pas bien à expliquer et, pour le reste, j’ai gardé les explications d’Antoine que je reporte ici…

Chapitre 16 Slide 1

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Je remontre le logo Inria parce qu’il distingue bien informatiques/mathématiques (bon maintenant, si vous n’êtes pas Inria, vous trouverez bien une autre façon de le dire). Je trouve ça confortable de séparer les deux pour appuyer le fait que ce sont deux disciplines à part entière. 

Chapitre 16 Slide 2

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on a donc jusqu’ici parlé d’informatique, et maintenant on va parler un peu de mathématiques. 

Chapitre 16 Slide 3

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Ici je montre la vidéo de « perpetual oceans » par la NASA (http://svs.gsfc.nasa.gov/vis/a010000/a010800/a010841/index.html) en expliquant qu’au-delà de l’aspect artistique (la NASA peut se le permettre) il y a des modèles mathématiques qui simulent les mouvements des océans représentés dans cette vidéo. Comprendre les mouvements océanographiques permet ensuite de mieux comprendre des phénomènes à l’échelle du globe, comme les variations du climat par exemple.  

Chapitre 16 Slide 4

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Chapitre 16 Slide 5

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Je montre ensuite la vidéo « Bouteilles et océanographie » (https://interstices.info/jcms/int_70245/comprendre-la-circulation-oceanique) et, comme le fait Antoine, je la stoppe juste au moment où la voix off dit « Quand on enlève les pailles … » pour demander « alors ? Quand on enlève les pailles… que se passe-t-il ? ». Avec des élèves c’est assez sympa de les faire réfléchir à la question. Avec les participants adultes, par contre, ça va généralement plus vite 😉 . Et donc on relance la vidéo en laissant les explications et je l’arrête au moment où on voit bien les bouteilles avec moitié rouge et moitié vert de chaque côté. J’explique alors que le travail d’Antoine, c’est de proposer des modèles mathématiques qui permettent de simuler ce qui se passe dans les bouteilles. Et pour cela, Antoine, il fait des maths…

Chapitre 16 Slide 6

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… mais genre des maths compliquées ! Qui demandent des années d’études avant de comprendre ce qui se passe dans ce slide. qui n’est d’ailleurs là que pour se marrer (et ne comptez pas sur moi pour parler de ce qui se passe la dedans !!).

Chapitre 16 Slide 7

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je montre alors une vidéo (lien à mettre en place, vidéo fournie par Antoine) qui simule le passage des liquides d’une bouteille à l’autre. Et on reconnait bien le phénomène qu’on a vu en vidéo avec les vraies bouteilles. Et voilà ! C’est fait ! Antoine est capable de simuler ce qui se passe dans les bouteilles ! Mais alors attendez une minute… Parce que là vous me direz… il est probablement très sympa ton copain Antoine mais… il est payé avec nos impôts pour simuler ce qui se passe dans deux bouteilles en plastique reliées par des pailles ?!? C’est vraiment ça ton message ? Presque ! Quand Antoine arrive à simuler ce qui se passe dans les bouteilles alors il a confiance dans son modèle. Il sait que son modèle peut prendre en compte un grand nombre de paramètres du phénomène à simuler (la nature du liquide, sa température, la taille des pailles, etc.) et que le résultat sera très proche de la réalité. Une fois qu’il a confiance dans son modèle, il peut l’appliquer à des phénomènes de plus grande échelle comme la circulation océanographique. C’est tout l’intérêt des modèles. On peut les appliquer sur des phénomènes qu’on ne pourrait pas mesurer autrement. Parfois à cause de leur dimension (comment « tester » les conséquences d’une augmentation de la température de l’eau à un endroit de la planète après plusieurs dizaines d’années ?). Parfois à cause de leur coût (aujourd’hui, on peut faire des crash-tests avec les modèles, et donc au lieu d’envoyer un véhicule à plusieurs dizaines de milliers d’euros contre un mur, on peut envoyer des milliers de véhicules virtuels contre un mur virtuel). 

Dernière modification : novembre 2015.
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