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Une minute avec … Aymeric Ferron

Aymeric Ferron est doctorant au sein de l’équipe-projet Bivwac du Centre Inria de l’université de Bordeaux. Ses travaux de recherche s’articulent autour de l’interaction Humain-Machine reliée à des approches de réalité mixte (augmentée et virtuelle) et également avec des approches de visualisation de données complexes. Rencontre avec ce jeune scientifique et explication de son parcours.

 

Bonjour Aymeric. Est-ce que tu te souviens ce que tu voulais faire quand tu étais petit ?

« Quand j’étais petit, j’allais très souvent à la montagne avec mes parents. Je voyais les gardes forestiers s’occuper de la nature, et je trouvais ça génial. Du coup, je voulais devenir garde forestier. »

Quel a été ton parcours ?

« J’ai fait un baccalauréat scientifique. Ensuite, j’ai fait une prépa intégrée au sein du Cycle préparatoire de Bordeaux (CPBx). Par la suite, j’ai intégré une école d’ingénieur.e, l’Enseirb-Matmeca en filière informatique. Pendant ma troisième année, je suis parti au Québec et j’ai fait une spécialisation en conception et développement de jeu vidéo. De retour en France, j’ai fait mon stage de fin d’étude chez Inria puis j’y suis resté en doctorat. »

Pourquoi avoir choisi les jeux vidéo ?

« Durant mon école d’ingénieur, il y avait trois thématiques qui m’intéressaient : les jeux vidéo, le génie logiciel et la cybersécurité. Étant joueur de jeux vidéo depuis des années, j’ai souhaité approfondir ce sujet. Le côté créatif, allier art et science… m’interpellait beaucoup !

Comment as-tu découvert le monde de la recherche ? 

« J’ai découvert le monde de la recherche en faisant des projets exploratoires et des stages, aussi bien en classe préparatoire qu’en école d’ingénieur.e. C’est notamment comme ça que j’ai découvert Inria. La recherche m’intéressait beaucoup, et j’ai vraiment découvert ce domaine en y étant intégré. »

Qu’est-ce qui te plait dans le monde de la recherche ? 

« Il y a trois choses principalement que j’aime dans le monde de la recherche : la liberté, la créativité et la diversité.

Effectivement, nous avons une grande liberté dans les sujets de recherche que l’on souhaite mener. J’ai également été très étonné que mes encadrants valorisent autant mes idées et mes choix de problématiques de recherche. C’est quelque chose dont je n’avais pas du tout l’habitude en tant qu’étudiant.

Sur le côté créatif, j’aime beaucoup trouver de nouvelles solutions aux problèmes que je me pose, tester de nouveaux prototype, etc… C’est quelque chose de très stimulant !

Et en dernier lieu, il y a cette grande diversité dans les actions que l’on fait au quotidien : il y a des aspects d’expérimentation, de développement / d’implémentation, d’écriture et de lecture d’articles scientifiques, de participation à des conférences, d’enseignements en passant par de la médiation scientifique, notamment auprès de scolaires… Et c’est cette diversité qui fait qu’on ne s’ennuie jamais dans le domaine de la recherche !  »

Concrètement, est-ce que tu pourrais nous expliquer sur quoi tu travailles ?

« Concrètement, je travaille dans le domaine des interactions Humain-Machine, reliées à des approches de réalité mixte, c’est-à-dire réalité augmentée et réalité virtuelle. Je lis tout cela avec des approches de visualisation de données ; c’est-à-dire que je travaille avec des données complexes et j’essaye de les organiser afin de que les non-experts puissent les comprendre.

Je travaille plus particulièrement sur des données environnementales. Mon objectif est de pouvoir faire passer des messages sur nos impacts du quotidien sur l’environnement. »

Si tu pouvais revenir dans le passé, quel serait le conseil que tu donnerais à ton jeune toi ?

« Il y a une citation de Sénèque que j’aime beaucoup : ‘’La vie, ce n’est pas attendre que l’orage passe, c’est apprendre à danser sous la pluie’’, donc plus particulièrement, je pense que je lui dirai qu’on a le droit de se tromper, d’échouer, mais que ce n’est pas grave ! »

 

Propos recueillis par Suzane Fleury, Chargée de médiation scientifique au Centre Inria de l’université de Bordeaux.

 

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Dernière modification : mars 2024.
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