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Une minute avec … Lucas Joseph

Lucas Joseph est ingénieur de recherche au sein du service Expérimentation et développement (SED) du Centre Inria de l’université de Bordeaux. Son travail, principalement pour l’équipe-projet Auctus, est notamment de mettre en place des expériences de robotique collaborative. Rencontre avec ce jeune scientifique et explication de son parcours.

 

Bonjour Lucas. Est-ce que tu te souviens ce que tu voulais faire quand tu étais petit ?

« Petit, je ne savais pas du tout ce que je voulais faire. Je pense que même en Master, je n’avais pas d’idée concrète de ce que je voulais faire. Du coup, pendant mes études, j’ai navigué entre les différentes matières qui me plaisaient, mais sans un but précis de métier. »

Quel a été ton parcours ?

« Comme je ne savais pas trop ce que je voulais faire comme métier, mais que j’aimais bien les sciences, j’ai fait un baccalauréat scientifique. Ensuite, je suis parti en classe préparatoire. Là-bas, j’ai découvert un fascicule qui présentait une formation de l’ENS (École normale supérieure) en mécatronique. C’était quelque chose qui me plaisait, alors j’ai postulé et j’ai été pris. Au cours de cette formation à l’ENS, j’ai fait une double Licence et un double Master en électronique et mécanique. Et c’est en Master que j’ai un cours d’introduction à la robotique, que j’ai beaucoup apprécié. En deuxième année de Master, j’ai donc fait le choix de me spécialiser en mécatronique pour la réhabilitation (avec un côté médical).

Après mon Master, j’ai continué mes études avec une thèse Cifre, c’est-à-dire en collaboration avec un laboratoire de recherche et une entreprise. Et c’est cette expérience qui m’a permis de me rendre compte que je voulais rester dans le monde de la recherche. »

Qu’est-ce que tu as fait après ta thèse ? 

« Après ma thèse, j’ai fait différents post-docs, d’abord à Paris puis à Bordeaux. Et c’est arrivé à Bordeaux que j’ai intégré l’équipe-projet Auctus d’Inria, tout d’abord en post-doc puis en tant qu’ingénieur de recherche. Depuis l’année dernière, et suite à un concours, je suis maintenant Ingénieur de recherche au sein du SED du Centre Inria de l’université de Bordeaux. »

Concrètement, est-ce que tu pourrais nous expliquer ce que tu fais chez Inria ?

« En robotique, il est important de réaliser des expériences pour valider ou invalider une théorie, comme dans beaucoup de domaines scientifiques. De mon côté, j’aide à créer ces expériences, à les réaliser et à en analyser les résultats. Ce que j’aime le plus dans mon métier, c’est de trouver des solutions pour mener à bien ces expériences. Je sers également de « mémoire » dans une équipe de recherche, entre les doctorant.es (qui sont présents pour des courtes durées) et les chercheur.es. »

Si tu pouvais revenir dans le passé, quel serait le conseil que tu donnerais à ton jeune toi ?

« Je lui dirai de persévérer et de continuer à être curieux, de ne pas rester dans sa bulle : il faut oser explorer et se renseigner sur les choses qu’on ne maitrise pas. Et surtout, ne pas hésiter à sortir de sa zone de confort ! »

 

Propos recueillis par Suzane Fleury, Chargée de médiation scientifique au Centre Inria de l’université de Bordeaux.

 

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Dernière modification : février 2024.
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