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Une minute avec… Alessia Del Grosso

Alessia Del Grosso est chercheuse ISFP (Inria Starting Faculty Position) au sein de l’équipe-projet Memphis du Centre Inria de l’université de Bordeaux. Elle consacre ses travaux à la simulation numérique dans le cadre d’applications physiques pour l’ingénierie.

Bonjour Alessia. Te souviens-tu de ce que tu voulais faire quand tu étais petite ?

« Je n’avais pas vraiment d’idée précise sur ce que je voulais faire plus tard, je me souviens seulement avoir voulu à un moment être vétérinaire, puis médecin. En revanche je sais que j’ai toujours aimé les maths. »

 Quel a été ton parcours ?

« Comme je suis italienne, j’ai commencé mes études en Italie. J’ai fait une licence de mathématiques théoriques à Rome. J’ai réalisé mon master en mathématiques appliquées à la biologie et à la médecine à Trente, dans le nord de l’Italie. Mon mémoire portait sur la simulation d’écoulement sanguin dans les artères, l’analyse des sensitivités et la quantification des incertitudes. J’ai eu l’opportunité de venir en France, plus précisément au sein de l’université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, pour réaliser un stage de fin de master dans cette thématique.

Après ce stage le professeur qui supervisait le stage m’a dit qu’il cherchait un doctorant ou une doctorante et il m’a proposé de faire un concours pour devenir doctorante.
Mon stage m’ayant beaucoup plus j’ai pensé que faire une thèse serait une bonne idée.

J’ai donc fait ma thèse à Versailles, en collaboration avec des chercheurs espagnols. Elle portait sur la simulation numérique d’écoulements géophysique et l’application des méthodes numériques de type Lagrange-Projection équilibres et d’ordre élevé.

Mon postdoc s’est déroulé ici, à Bordeaux, au CEA avec l’institut de mathématiques de Bordeaux. J’ai continué de travailler sur la simulation numérique mais cette fois dans une application aérodynamique.

Pendant mon postdoc, j’ai eu la possibilité de rencontrer des membres de l’équipe-projet Memphis et d’échanger avec eux, c’est comme ça que j’ai intégré cette équipe.»

Quand es-tu arrivée chez Inria ? 

«Je suis arrivée en novembre 2023.»

Qu’est ce qui te plaît dans le monde de la recherche ?

« J’aime la possibilité de pouvoir toujours travailler sur quelque chose de nouveau. Il faut sans cesse apprendre des choses qu’on ne connaît pas, c’est passionnant. J’aime aussi particulièrement échanger avec les autres chercheurs et l’entraide que l’on peut s’apporter dans les différents sujets de recherche.»

Concrètement, qu’est-ce que tu fais chez Inria ?

«Je fais de la simulation numérique et de l’implémentation de schémas numériques pour faire de la simulation de phénomènes avec implication de la science et de l’ingénierie.
Il y a des modèles mathématiques qui font ce genre de chose, mais en général on ne connaît pas les solutions de ces modèles, alors on cherche des solutions rapprochées et c’est là qu’arrive à la simulation numérique.

Il y a plein d’enjeux liés à ça : la robustesse, la précision, conservation des propriétés importantes des phénomènes. Il faut aussi considérer les coûts de calcul, la durée… »

Si tu pouvais remonter le temps, que dirais-tu à la Alessia de 15 ans ?

« Je lui dirais d’avoir plus confiance en elle et d’être moins anxieuse.»

 

Propos recueillis par Audrey Weil, apprentie chargée de communication et médiation scientifique au Centre Inria de l’université de Bordeaux.

 

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Dernière modification : octobre 2025.
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