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  Méthodologie de la médiation . Article ou présentation

Aider les chercheurs à se lancer dans la médiation scientifique

Les idées germent ? Il faut alors les développer et les mettre en place, en suivant quelques principes (Qu’est-ce qui caractérise une bonne médiation ?) et en s’appuyant si besoin sur les éléments pré-existants et sur les compétences de personnes dont le métier est la médiation et qui sont prêts à aider les chercheurs dans leur entreprise.

En effet, si la source de la médiation vient indubitablement des chercheurs et de leurs travaux, la médiation n’est cependant pas toujours directe. Il est même nécessaire, pour en assurer la pertinence et l’efficacité, de la travailler et de la conduire avec des professionnels de la médiation que sont les personnes de la communication scientifique, des médias, des musées, des enseignants, etc. ou des professionnels de la diffusion comme les éditeurs. Elle se développe et se partage aussi avec les chercheurs d’autres organismes et d’autres disciplines lorsque les programmes sont interdisciplinaires et que plusieurs domaines sont impliqués. Les médias sociaux fournissent un autre vecteur de diffusion vers des publics curieux ou spécialisés dans des thématiques particulières. Leur utilisation est donc encouragée par l’institut à titre individuel, et leurs contenus est éventuellement repris et relayés de manière institutionnelle, de la même façon que les contenus disponibles sur d’autres médias.

Un support et soutien à la médiation

Dans sa démarche, le chercheur peut compter sur l’aide apportée par les services Inria. Chaque centre de recherche dispose en effet de professionnels de la recherche et de la communication qui travaillent avec une commission ou un réseau sur des thématiques bien identifiées et sont en contact avec les partenaires et les publics. Certains centres possèdent des compétences spécifiques : lien avec la valorisation, expertise en documentation scientifique ou en informatique.

S’appuyer sur le référentiel

Le chercheur peut également s’appuyer sur un référentiel de savoirs et de savoir-faire, en lien avec les activités scolaires et les kits pédagogiques. Ces éléments de médiation sont co-construits avec nos partenaires. On peut citer pour exemple les grains logiciels ou débranchés permettant de manipuler des objets numériques ou réels, un manuel sur l’ISN, les revues didactiques, les contenus du site de culture scientifique Interstices, la plateforme de ressources et de partage pour l’enseignement ISN «SIL:O!». (voir http://www.inria.fr/mecscil?l=contenus ).

Se former et s’auto-former

Les actions de diffusion de l’information scientifique sont explicitement prises en compte dans l’évaluation des chercheurs. Pour leur permettre d’atteindre ces objectifs, Inria offre du conseil lors de la rédaction des dossiers et propose un parcours de formation (en même temps que la formation est progressivement déployée dans les écoles doctorales) : ateliers de formation intensive de 2 à 3 jours, complété d’un kit d’urgence proposant quelques éléments clé (e-learning), des ressources ou des bonnes pratiques, des ateliers de partage thématiques et des ateliers de partage de pratiques. L’auto-formation par des outils d’évaluation qualitative des actions réalisées ou par la création de contenu à plusieurs mains avec un professionnel de la médiation, se fait au quotidien. Tous les ans, les actions de médiation sont rendues visibles dans les rapports d’activité, au niveau d’Inria nottament.

Dernière modification : février 2020.
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