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2022, 09 Septembre . Collège . Lycée . Interventions à la une . Enseignement supérieur . Parents . Métiers du numérique . Professeurs des écoles . Professeurs du secondaire . Ressources et supports scolaires . Vidéo . Bonne feuilleUne minute avec … Ludovic Courtès
Ludovic Courtès est ingénieur de recherche au sein du service expérimentation et développement du centre Inria de l’université de Bordeaux. Il consacre son travail à la reproductibilité des logiciels utilisés dans les expériences scientifiques. Rencontre avec cet ingénieur et explication de son parcours.
Bonjour Ludovic. Est-ce que tu as toujours su que tu voulais travailler dans le domaine de la recherche scientifique ?
« Non, je n’ai pas toujours su que je voulais travailler dans le domaine de la recherche. Je me suis intéressé à l’informatique quand j’étais au lycée et puis, petit à petit, j’ai échangé avec des gens passionnés qui m’ont donné envie de me lancer dans cette voie là. L’envie de travailler dans le monde de la recherche est venue plus tard. »
Est-ce que tu pourrais nous expliquer ton parcours et comment tu as découvert le monde de la recherche ?
« J’ai un parcours plutôt linéaire : j’ai fait une école d’ingénieur puis un DEA (l’équivalent du Master à l’heure actuelle), et c’est pendant un stage que j’ai notamment découvert la démarche scientifique et le monde de la recherche scientifique. C’est à ce moment-là que j’ai eu envie de continuer sur cette voie. J’ai donc continué mes études en réalisant une thèse intitulée « Sauvegarde coopérative de données pour dispositifs mobiles » au sein d’un laboratoire à Toulouse. Après ma thèse, j’ai passé un concours pour intégrer Inria et depuis, cela fait 15 ans que je travaille au sein du service expérimentation et développement. »
Qu’est-ce qui t’a plus et qui t’a donné envie de continuer dans le monde de la recherche ?
« Ce que j’ai beaucoup apprécié quand j’ai découvert le domaine de la recherche scientifique, c’était de pouvoir approfondir les sujets. Quand on travaille dans ce domaine-là, on peut se lancer dans quelque chose, creuser puis essayer d’aller jusqu’au bout de ce qui nous semble juste d’un point de vue scientifique, se tromper et recommencer jusqu’à trouver un résultat qui sera satisfaisant. »
Cela fait maintenant 15 ans que tu as intégré le centre Inria de l’université de Bordeaux. Est-ce que tu pourrais nous expliquer concrètement ce que tu fais dans ton travail ?
« Les expériences scientifiques, quel que soit le domaine de recherche, dépendent pour beaucoup de logiciel. Pour que les résultats scientifiques soient reproductibles, c’est-à-dire que d’autres personnes puissent vérifier et utiliser les résultats, il faut être capable de réinstaller les logiciels à l’identique, sur d’autres postes de travail et potentiellement longtemps après leur publication. Je travaille sur un outil pour y parvenir. »
Si tu pouvais revenir dans le passé, quel serait le conseil que tu donnerais à ton jeune toi ?
« Je lui dirais de profiter de son temps pour découvrir un maximum de choses et pour se nourrir de l’expérience des personnes passionnées par leur domaine. De telles rencontres ont été décisives pour moi quand je commençais mes études et je pense qu’il faut en tirer parti ! »
Dernière modification : septembre 2022.