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Une minute avec … Pauline Dreyer

Pauline Dreyer est doctorante au sein de l’équipe-projet Potioc du Centre Inria de l’université de Bordeaux. Ses travaux de recherche s’orientent autour des interfaces cerveau-ordinateur. Rencontre avec cette jeune scientifique et explication de son parcours.

 

Bonjour Pauline. Est-ce que tu te souviens ce que tu voulais faire quand tu étais petite ?

« Je me rappelle que quand j’étais toute petite, je voulais être vétérinaire pour les félins. Mais au fil de mes études, au collège et au lycée, je n’avais pas vraiment d’idée de ce que je voulais faire. »

Quel a été ton parcours universitaire ?

« Après avoir fait un parcours de sport études au lycée en préparant un bac S, j’ai fait une première année de médecine, parce que je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire et que cette discipline alliait le côté humain et les sciences. Cependant, je faisais toujours du handball à côté à un niveau professionnel, et ça a été compliqué pour moi de gérer les deux, notamment d’un point de vue « emploi du temps ». Je me suis donc réorienté et j’ai choisi d’intégrer une licence en sciences cognitives. Ce parcours, il est pluridisciplinaire (neurosciences, psychologie, linguistique, informatique…) et c’est quelque chose qui m’a énormément plu, moi qui n’arrivais pas à choisir un domaine plutôt qu’un autre. Ensuite, j’ai continué en Master, où je me suis spécialisée en cognition, santé et technologies appliquées au handicap. »

Qu’est-ce que tu as fait ensuite ? 

«Ensuite, j’ai intégré Inria en tant qu’experiment manager au sein de l’équipe-projet Potioc. J’ai fait ça pendant deux ans et demi avant d’avoir l’opportunité de réaliser une thèse, dans cette même équipe. Et c’est ce que je fais actuellement. »

Qu’est-ce qui tu aimes dans le monde de la recherche ? 

« Ce que j’ai dans le monde de la recherche, c’est que c’est très varié : on fait pleins de choses, on peut donner des cours, suivre des formations, on apprend toujours de nouvelles choses. En fait, on ne s’ennuie jamais ! »

Concrètement, est-ce que tu pourrais nous expliquer ce que tu fais chez Inria ?

« Je m’intéresse aux des interface cerveau-ordinateur, et plus particulièrement aux facteurs de variabilité intra-utilisateur. Pour utiliser une telle interface correctement, il y a pleins de choses qu’il faudrait réussir à bien faire fonctionner. D’un côté, par exemple, il faut optimiser les algorithmes d’analyse des signaux cérébraux et d’un autre côté il y a l’aspect Humain : comment l’utilisateur apprend à contrôler l’interface et qu’est-ce qui l’aide dans le contrôle de cette dernière. C’est là qu’il est intéressant de comprendre quels facteurs de variabilités entrent en jeux : les signaux varient avec le milieu, les horaires, l’environnement, là où sont faites les mesures… De mon côté, j’essaye de cibler certains facteurs et d’étudier l’impact qu’ils auront sur les performances. »

Si tu pouvais revenir dans le passé, quel serait le conseil que tu donnerais à ton jeune toi ?

« Je lui dirais de plus oser et de croire en elle ! »

 

Propos recueillis par Suzane Fleury, Chargée de médiation scientifique au Centre Inria de l’université de Bordeaux.

 

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Dernière modification : décembre 2024.
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