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Bordeaux . Lycée . Enseignement supérieur . Interventions à la une . Métiers du numérique . Ressources et supports scolaires . médiation scientifiqueUne minute avec … Hélène Sauzéon
Hélène Sauzéon est professeure à l’université de Bordeaux, détachée au sein de l’équipe-projet Flowers du Centre Inria de l’université de Bordeaux. Ses travaux de recherche portent sur les mécanismes d’apprentissage et de mémoire et la conception de technologies numériques qui leurs sont favorables. Rencontre avec cette neuropsychologue et explication de son parcours.
Bonjour Hélène. Est-ce que tu te souviens ce que tu voulais faire quand tu étais petite ?
« Oui tout à fait. Je voulais être médecin sans frontière. Je faisais notamment partie du club Tiers monde au collège. Mais après, cela a évolué. En fait, je me suis auto-censurée. Je venais d’un milieu plutôt défavorisé, et on m’a fait comprendre que si je ne faisais pas d’école privée en parallèle de mes études de médecine, je n’y arriverais pas. J’ai donc décidé de m’orienter du côté de la psychologie »
Quel a été ton parcours ?
« A l’époque, j’ai fait ce que l’on appelait un « DEUG » en Sciences humaines et sociales (SHS), avec comme matière « majeure » la psychologie. Après ces deux ans, j’ai fait une licence de psychologie. Puis j’ai continué mes études en faisant un Master en neuropsychologie.
Après mon Master, j’ai exercé pendant 6 mois à l’hôpital, mais cela a été relativement éprouvant pour moi. Et, j’ai eu l’opportunité de concourir à une bourse d’allocation de recherche, que j’ai obtenue. J’ai alors fait une thèse dans un laboratoire de neuropsychologie expérimentale.
Après quelques contrats de post-doc et d’attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER), j’ai obtenu en 2022 un poste de maître de conférence sur Bordeaux. Ce n’est qu’en 2012 que j’ai rejoint Inria, tout d’abord au sein de l’équipe-projet Phoenix, puis maintenant au sein de l’équipe-projet Flowers. »
Qu’est-ce qui te plait le plus dans le monde de la recherche ?
« Ce que j’aime le plus, c’est que l’on se pose tout le temps des questions, rien ne va de soi. Et chez Inria, on va même plus loin : on essaye de comprendre mais aussi d’agir. Quand on est avec des personnes qui ont des troubles, ça a du sens. La théorie est importante et les applications sont porteuses de sens ! »
Concrètement, est-ce que tu pourrais nous expliquer ce que tu fais chez Inria ?
« Concrètement, je suis une spécialiste de l’apprentissage et de la mémoire intrinsèquement motivés avec une approche tout au long de la vie. Cette approche se complémente de technologies numériques qui vont favoriser ces mécanismes. »
Si tu pouvais revenir dans le passé, quel serait le conseil que tu donnerais à ton jeune toi ?
« Détends-toi ; profite ; ça va le faire ! »
Propos recueillis par Suzane Fleury, Chargée de médiation scientifique au Centre Inria de l’université de Bordeaux.
Retrouvez les vidéos précédentes :
- Une minute avec Lucas Joseph, Ingénieur de recherche
- Une minute avec Amélie Aussel, Chercheuse au sein de l’équipe-projet Mnemosyne
- Une minute avec Patrick Parmantier, Secrétaire général
- Une minute avec Suzane Fleury, Chargée de communication et médiation scientifique
- Une minute avec Guillaume Sylvand, Ingénieur de recherche au sein de l’équipe-projet Concace
- Une minute avec Christèle Etchegaray, Chargée de recherche au sein de l’équipe-projet Monc
- Une minute avec Andony Arrieula, Post-doctorant au sein de l’équipe-projet Carmen
- Une minute avec Mathilde Saleur, Chargée d’accompagnement de partenariats startups
- Une minute avec Myriam Revers, Chargée de budget
- Une minute avec Vincent Padois, Directeur de recherche au sein de l’équipe-projet Auctus
- Une minute avec Sabrina Duthil, Assistante d’équipes de recherche
- Une minute avec Ludovic Courtès, Ingénieur de recherche au sein du service expérimentation et développement
- Une minute avec Clément Foyer, Post-doctorant au sein de l’équipe-projet Tadaam
- Une minute avec Emmanuelle Saillard, Chargée de recherche au de l’équipe-projet Storm