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Une minute avec … Amélie Aussel

Amélie Aussel est chercheuse au sein de l’équipe-projet Mnemosyne du Centre Inria de l’université de Bordeaux. Elle s’intéresse notamment aux neurosciences, et plus particulièrement à la modélisation du cerveau humain, afin de mieux le comprendre ! Rencontre avec cette jeune scientifique et explication de son parcours.

 

Bonjour Amélie. Est-ce que tu te souviens ce que tu voulais faire quand tu étais petite ?

« Quand j’étais à l’école primaire, je voulais être violoniste ou cheffe cuisinière ! Mais j’ai toujours beaucoup aimé les mathématiques, et plus particulièrement résoudre des énigmes et faire des jeux autour des maths ; et c’est ça qui m’est resté quand j’ai grandi. »

Quel a été ton parcours ?

« Au lycée, j’ai fait un baccalauréat scientifique. Ensuite, j’ai fait une classe préparatoire aux grandes écoles, pour ensuite entrer dans une école d’ingénieurs, l’école Centrale à Lyon. Assez vite, je me suis rendue compte que je voulais m’orienter vers la recherche académique et non vers de la R&D (Recherche et développement) en entreprise ; sans doute pour continuer à résoudre des énigmes ! Pour avoir plus de chance de continuer mes études avec une thèse, j’ai fait, en parallèle de ma dernière année, un Master en ingénierie pour la santé et le médicament.

Ensuite, j’ai fait une thèse à Nancy entre Inria et le Centre de recherche en automatisme de Nancy. C’était donc une thèse à cheval entre deux laboratoires, mais également entre plusieurs thématiques : l’informatique, la modélisation mathématique et la biologie (plus particulièrement les neurosciences).

Après ma thèse, je suis partie pendant deux ans à Boston, aux Etats-Unis, pour faire un contrat post-doctoral, puis je suis arrivée à Bordeaux il y a environ deux ans pour prendre un poste permanent au sein du Centre Inria de l’université de Bordeaux. »

Pourquoi avoir choisi les neurosciences ? 

« Je pense que le cerveau est probablement l’une des plus belles énigmes qui existe ! En plus, cela touche tout le monde : avec un cerveau, on fait vraiment des choses incroyables, et c’est l’une des choses que le comprend encore le moins bien ! »

Qu’est-ce qui te plait le plus dans le monde de la recherche ? 

« J’aime pouvoir me questionner continuellement, trouver toujours de nouvelles questions à se poser et voir de nouvelles choses émerger ! C’est un métier vraiment varié omù l’on réfléchit, on code, on voyage, on donne des cours, on échange avec de nombreuses personnes, c’est captivant !

J’aime également énormément le fait que dans le monde de la recherche, on joue collectif : il n’y a pas de compétition comme dans le monde de l’entreprise, tous les efforts de tous les scientifiques dans le monde doivent aboutir à but commun : faire avancer les connaissances scientifiques ! »

Concrètement, est-ce que tu pourrais nous expliquer ce que tu fais chez Inria ?

« Concrètement, j’essaye de faire une maquette de cerveau sur ordinateur pour mieux comprendre comment il fonctionne marche et pour faire des expériences dessus sans passer par des animaux. »

Si tu pouvais revenir dans le passé, quel serait le conseil que tu donnerais à ton jeune toi ?

« Crois en toi ! »

 

Propos recueillis par Suzane Fleury, Chargée de médiation scientifique au Centre Inria de l’université de Bordeaux.

 

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Dernière modification : décembre 2023.
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