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Bordeaux . Collège . Lycée . Enseignement supérieur . Éducateurs . Métiers du numérique . Professeurs des écoles . Ressources et supports scolaires . Professeurs du secondaire . Article ou présentation . Vidéo . Bonne feuilleUne minute avec … Mathilde Saleur
Mathilde Saleur est chargée d’accompagnement de projets startup au sein du centre Inria de l’université de Bordeaux. Son travail consiste à promouvoir l’entrepreneuriat par le biais de l’Inria Startup Studio au sein des équipes du centre, mais également à accompagner les porteurs de projets qui souhaitent se lancer dans l’aventure durant une année. Rencontre avec cette jeune ingénieure d’appui à la recherche et explication de son parcours.
Bonjour Mathilde. Est-ce que tu te souviens ce que tu voulais faire comme travail quand tu étais petite ?
« Quand j’étais petite, je voulais travailler dans la médecine, et plus particulièrement je voulais être kiné. Je me rappelle que j’avais installé dans le bureau de mon père un faux cabinet médical. J’avais même un tableau Excel avec tous les rendez-vous de mes clients fictifs ! J’avais beaucoup d’imagination ! »
Qu’est-ce qui t’a fait bifurquer vers ton travail actuel ?
« Pour devenir kiné, il fallait faire médecine. Et je dois avouer que ça m’a un peu effrayé. Et puis, au lycée, j’ai découvert les matières autour de l’économie, et j’ai adoré ! J’ai donc continué dans cette voie qui me passionne. »
Quel a été ton cursus universitaire ?
« Après mon bac ES, je suis partie à l’université de Bordeaux où j’ai fait une Licence « Économie et gestion », avec une spécialisation en 3ème année en sciences du management. Ensuite, j’ai continué mes études à l’IAE de Bordeaux, avec un Master 1 en management de projet et un Master 2 en accompagnement à la création et à la reprise d’entreprise. »
Pendant ton parcours universitaire, tu as fait des stages ?
« Oui, j’en ai fait deux. Le premier, c’était dans une couveuse de restaurants. C’est un système hyper sympa pour les gens qui ont envie de tester leur concept sans prendre de risque. Mon rôle durant ce stage était de faire connaître cette couveuse (je faisais de la communication et de la rédaction de contenus ainsi que de l’événementiel pour mettre en avant la couveuse et les couvés) et j’accompagnais les couvés dans le développement de leur concept. Ensuite, j’ai réalisé un deuxième stage chez Bordeaux Technowest, un incubateur de startups. Cela m’a permis d’appréhender le métier que je fais actuellement : j’accompagnais les projets de l’idées à la mise sur le marché. C’est ce stage qui m’a permis de découvrir Inria car Bordeaux Technowest et Inria sont partenaires. A la fin de mon stage, la responsable du Service Transfert Innovation et Partenariat du centre Inria de l’université de Bordeaux m’a contacté sur LinkedIn pour me proposer un job. Job que j’occupe depuis. »
Concrètement, est-ce que tu pourrais nous expliquer quel est ton métier chez Inria ?
« Concrètement, j’ai deux missions. D’un côté, je sensibilise tous les personnels du centre Inria de l’université de Bordeaux à l’entrepreneuriat, notamment par le biais de l’Inria Startup Studio. D’un autre côté, j’accompagne les porteurs de projet de startup qui ont souhaité tenter le voyage au sein de l’Inria Startup Studio durant une année. »
Si tu pouvais revenir dans le passé, quel serait le conseil que tu donnerais à ta jeune toi ?
« Je lui dirais de ne pas avoir peur et d’avoir confiance en ses choix et en elle. »
Propos recueillis par Suzane Fleury, Chargée de médiation au Centre Inria de l’université de Bordeaux.
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Dernière modification : novembre 2023.